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View Full Version : A310 de la compagnie Espagnole Air Plus Comet - pour Masiwa Air dans Comores


Wizard
20th Jun 2002, 06:32
L'avion charter venu de France et retenu à Moroni a quitté les Comores

MORONI (AFP), le 19-06-2002
L'avion charter qui était retenu à Moroni depuis vendredi avec son équipage a quitté les Comores à 15h18 locales (12h18 GMT) pour Madrid, a indiqué à l'AFP la tour de contrôle de l'aéroport international de Hahaha, sur l''le de la Grande-Comore.

Le départ de Moroni pour Madrid de l'Airbus A 310, retenu aux Comores depuis son arrivée le 14 juin en provenance de France, a également été annoncé depuis Paris par la société de courtage aérien AVICO qui avait organisé l'affrètement de l'appareil.

"Nous avons obtenu le feu vert des autorités politiques et nous avons donné la garantie pour le règlement du carburant pour finaliser la libération de l'appareil", a indiqué l'un des associés d'AVICO, Gilles Gompterz.

"L'avion est parti pour Madrid, via Dar es Salaam pour une escale technique", a-t-il précisé.

L'appareil, qui devait quitter les Comores mercredi vers 9 heures locales (06h00 GMT), n'avait pas pu décoller à l'heure prévue faute de carburant, la Société comorienne des hydrocarbures (SCH) exigeant "un paiement cash", selon un agent de la société à Moroni.

La présidence de l'Union des Comores avait donné mardi son autorisation de décollage à l'avion mais les ouvriers de la Société comorienne des hydrocarbures (SCH) ont reçu l'ordre, mercredi matin, d'interrompre son approvisionnement en kérosène.

"Nous avons commencé à remplir les réservoirs, et un coup de fil est arrivé, nous demandant de tout arrêter", a déclaré l'un d'eux à l'AFP.

L'appareil, un Airbus A310 de la compagnie espagnole Air Plus Comet, affrété par la compagnie comorienne Masiwa Air et sa partenaire française L.Air, avait atterri vendredi à Moroni avec 211 passagers.

Depuis, une des huit hôtesses de l'air espagnoles de l'avion a pu quitter Moroni pour la France. Le reste de l'équipage, lui aussi de nationalité espagnole, était resté dans la capitale comorienne avec son commandant de bord.

"L'accusation de violation de l'espace aérien est un prétexte, nous avions toutes les autorisations", avait déclaré le commandant de bord à l'AFP.

La présidence de l'Union avait réclamé "une garantie bancaire ou un chèque de caution de 200.000 euros environ" pour laisser l'avion repartir.

La caution constitue "une mesure de précaution en cas de défaillance de la compagnie Masiwa Air, la société comorienne qui a affrété l'avion, pour ramener en France ses passagers, comme cela s'est déjà produit par le passé avec d'autres compagnies", avait-on expliqué au ministère des Transports de l'Union des Comores.

L'avion avait atterri à Moroni quelques heures après l'occupation par l'armée des principaux bâtiments administratifs dans le cadre d'un contentieux entre le président de l'Union des Comores, Azali Assoumani et celui de l''le de la Grande-Comore, Abdou Soule Elbak, à propos de leurs domaines respectifs de souveraineté.

Wizard
20th Jun 2002, 07:18
plus ........ http://www.clicanoo.com/articles/article.asp?id=27886

juliettepapa
20th Jun 2002, 11:51
Salut a tous;
Moi ca me fait bien rire.Maziwa en swahili ca veut dire lait.Ca cachait un transport illegale de vaches espagnoles.:D :D .
Enfin ca n'engage que moi!!

Grosse leche de Simba a tous.

GUSTO
22nd Jun 2002, 09:06
Jambo Bwana JP ,

Habari yako ?

Lini utakuja Dar-Es-Salaam ?

Natumai kuonana nawe karibuni.

Gusto

Wizard
18th Jul 2002, 10:30
Manifestations de colère des passagers sans avion

Près de 600 Comoriens bloqués à Paris et Marseille

Une centaine de Comoriens à Paris, plus de quatre cents à Marseille ont été lâchés par l’agence Karibou Voyages et Masiwa Air, la compagnie qui devait les transporter à Moroni lundi. Au total, 2 000 billets auraient été vendus par les deux protoganistes déjà impliqués dans l’affaire de l’Airbus bloqué pendant plusieurs jours à Moroni fin juin.

“Payez vos billets en douceur jusqu’à dix fois, mais partez maintenant”, le slogan de l’agence Karibou Voyages, dont le siège est à Marseille mais qui dispose d’un bureau à Paris, résonne douloureusement aux oreilles de 600 Comoriens bloqués à Paris et Marseille faute d’avion pour rallier Moroni.

Lundi soir, environ 120 passagers ont eu la surprise de découvrir en arrivant à Roissy que le voyagiste et la compagnie qui devait assurer leur transport étaient aux abonnés absents. Une trentaine se trouvait toujours hier soir sur place hébergée gratuitement dans un hôtel de l’aéroport.

A Marseille, plusieurs familles comoriennes qui devaient prendre le même avion lors de l’escale dans la cité phocéenne, ont manifesté hier devant les locaux de la société Karibou Voyages et Masiwa Air. Quelque 450 voyageurs se sont retrouvés bloqués lundi à l'aéroport de Marseille-Marignane, sans vol ni interlocuteur, selon ces familles.

Leurs billets ne mentionnaient ni le numéro de vol ni l'heure du départ ni même le prix, selon les voyageurs qui ont payé 1 150 euros par place adulte. Plusieurs manifestants ont indiqué avoir payé en liquide à la demande de Masiwa Air.

Les bureaux de Masiwa Air à Marseille, société récemment créée par des Français et des Comoriens, sont fermés depuis lundi. Le 14 juin dernier, Masiwa Air avait déjà défrayé la chronique mais à Moroni cette fois.

Un Airbus A 310 de la compagnie espagnole Air Plus Comet affrété par ses soins avait été retenu au sol accusé d’avoir violé l’espace aérien comorien. L’avion n’avait pu repartir que le 19 juin.

L’affaire de Masiwa Air est loin d’être claire. Derrière cette compagnie, qui dit appartenir à 65% à des intérêts comoriens, on retrouve un certain Thomas Groth déjà à l’origine du fiasco de Continental Wings Comores Airlines auquel Karibou Voyages était déjà associé. La compagnie appara't officiellement en mai dernier lors d’une assemblée générale de la Diascom, Coordination des associations de la diaspora comorienne, à Lyon. Elle se présente alors comme étant mandatée par la communauté comorienne en France et fait miroiter une ristourne sur les billets à la Diascom à charge pour cette dernière de les commercialiser.

Aujourd’hui, 2 000 Comoriens seraient en possession d’un billet pour rejoindre Moroni. Un des responsables de la compagnie a dit espérer que la situation serait prochainement débloquée et un charter affrété le 22 juillet. M. Edine Siradji a précisé qu'un conseil d'administration de la société devait se tenir mercredi soir.

http://www.conscience-comorienne.org/

Wizard
20th Jul 2002, 23:07
L'irresponsabilité à grande échelle.

Si les Comoriens sont aujourd'hui consternés par les images bouleversantes concernant les passagers du vol fantôme de Massiwa air qui ont fait le tour du monde, nul ne peut, non plus, rester indifférent à l'exploitation politique qui en est fait par les autorités de l'Union des Comores.

Est-il besoin de rappeler que Massiwa air est née de la volonté de la diaspora de rechercher par elle-même, les solutions à ses difficultés de l'été dernier, occasionnées par Comores airlines: compagnie également fantôme créée avec la bénédiction du colonel Azali Assoumani et de son directeur de cabinet, Fakridine Mahamoud et par Yemenia dont on a encore en mémoire les manifestations violentes qui se sont soldées par le saccage des bureaux de cette compagnie, le 29 août 2001 à Moroni ? Est-il nécessaire de rappeler que cela fait plusieurs années maintenant depuis que les Comoriens souffrent régulièrement de pénurie de moyens de transport à destination des Comores, sans que les autorités nationales s'en préoccupent ?

On peut déplorer sans doute le manque d'expérience en matière de transports aériens, manifesté par les responsables comoriens de Massiwa air. On peut leur reprocher la naïveté, dans un domaine aussi complexe. On peut également douter du sérieux de quelques uns parmi leurs collaborateurs du GSA. On ne peut, en tout cas, accepter l'amalgame au point de vouloir aujourd'hui accuser le ministre de l''le autonome de N'gazidja, Cheikh Ali Bacar, d'une quelconque responsabilité, comme le dit Ali Djaé, dans son éditorial du 19 juillet. En revanche, celle du gouvernement de l'Union pour qui, la prise en otage de l'avion espagnol pendant plus d'une semaine sur l'aéroport de Hahaya fut à l'origine du refus des compagnies aériennes de louer un appareil à Massiwa air, ne peut être disculpée totalement.

Vouloir profiter de l'affaire Massiwa air pour régler des comptes personnels avec Cheikh Ali alors que jamais Radio-Comore ne voudra lui laisser la parole pour s'expliquer, est une démarche provocatrice de la part des dirigeants de l'Union des Comores qui, à plusieurs d'égards, ont besoin de balayer devant leur porte avant de s'en prendre à celles des autres ?

Le 20 juillet 2002.

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La police soustrait des responsables de Masiwa Air à la colère de clients floués

La police marseillaise a dû escorter jeudi deux représentants de l'agence Masiwa Air pour les soustraire à la colère d'une vingtaine de clients qui réclamaient le remboursement de leur voyage Marseille-Moroni, annulé lundi sans aucune explication, a constaté l'AFP.

Quelque 200 voyageurs avaient attendu en vain, lundi à l'aéroport Marseille-Provence, leur avion à destination de Moroni, tandis que 250 clients parisiens étaient bloqués à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.

Dès 09H00 jeudi, des clients ont assiégé la boutique de Masiwa Air à Marseille, gardée par plusieurs policiers, dont les portes étaient restées closes mardi et mercredi.

Seule une délégation de voyageurs et d'associations comoriennes de Marseille (FECOM et Comores Mag) a été reçue par des représentants de la société récemment créée, qui faisait payer ses clients le plus souvent en liquide.

"On nous prend pour des idiots. Chaque jour on va de promesses en promesses", a protesté un client excédé, venu réclamer les 1.155 euros de son billet.

Quelque 300 personnes restaient en outre bloquées jeudi dans la capitale comorienne, faute de vol retour, selon l'aéroport Marseille-Provence.

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COMMUNIQUÉ MASIWA AIR ET LA FECOM : NE PAS CONFONDRE 48 ET 56 !

Après des rumeurs, des accusations gratuites, des polémiques inutiles… la Fédération Comorienne pour l'Intégration et l'Insertion (FECOM) sort de son silence pour communiquer au sujet de Masiwa Air.

La Fecom, association française loi 1901, n'est pas actionnaire dans cette société privée. Aucun membre du bureau (Président, Trésorier, Secrétaire Général) ne figure parmi les actionnaires de cette compagnie. Quant aux salariés de la Fédération Comorienne, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent de leur argent (grand mariage, investissement économique…) sans que cela engage leur employeur, c'est-à-dire la FECOM.

Il est vrai que lorsque la Fédération a eu vent de la création de Masiwa Air, elle a émis un encouragement tout comme elle encouragerait n'importe quel compatriote qui œuvre pour l'économie, l'art, la culture… tout ce qui peut contribuer à donner une autre image à une communauté comorienne toujours méprisée et malmenée.

Quand Masiwa Air a sollicité la Fédération Comorienne pour participer à la délégation qui allait à Moroni en vue de trouver une solution pour faire partir les Comoriens de la Diaspora, c'est tout naturellement que la FECOM a accepté, non pas pour défendre les intérêts de Masiwa air (comme il a été écrit à Massiwanet) mais juste parce que la FECOM, qu'on le veuille ou non, s'est toujours battue pour le bien être des la communauté comorienne.

Aujourd'hui, la situation est grave et alarmante : mercredi 17 juillet 2002, la tension monte d'un cran entre Masiwa Air et ses clients. Police et journalistes sont au rendez-vous. A 14 heures, une salariée s'apprête à reprendre son travail au siège de la Fédération Comorienne, lorsqu'elle est prise à partie par des Comoriens qui l'ont violemment traitée de "salope", "pute " et "voleuse "… La secrétaire comptable de la FECOM n'a pas été épargnée non plus. Pour éviter toute violence, les bureaux de l'association ont été fermés. C'est malheureux et triste.

La FECOM comprend la colère des voyageurs de Masiwa Air, mais il est inadmissible qu'ils s'en prennent aux salariés et locaux de la Fédération qui n'est pour rien dans cette affaire. Quand ces Comoriens ont acheté leurs billets, ils ne les ont pas pris au 48 rue Mazenod (siège de la FECOM) mais au 54 rue Mazenod (siège de la compagnie aérienne). Nuance.

Jusqu'ici, la Fédération Comorienne a laissé les uns et les autres divaguer, mais aujourd'hui, elle sort de son silence parce qu'elle refuse l'amalgame qui se fait. Amalgame qui conduit jusqu'à la violence.

La FECOM n'est pas Masiwa Air.

Masiwa Air n'est pas la FECOM.

Point.

Des membres de la communauté comorienne de Marseille (des membres qui se sont illustrés dans des histoires sordides dont la diaspora a été la victime) mettent de l'huile sur le feu et manipulent les Comoriens à partir de mensonges, de calomnies… pour leurs propres intérêts. Qu'ils aillent vomir ailleurs et laissent la FECOM travailler !

La nouvelle équipe qui administre la FECOM depuis bientôt deux ans a énormément misé sur la nouvelle génération comorienne. Elle a cru fermement aux initiatives de ces jeunes qui refusent de se mettre à genoux et d'accepter l'inacceptable. Est-ce une erreur ?

Dans cette affaire, la FECOM n'a rien à se reprocher. Voilà pourquoi elle a la conscience tranquille, mais reste inquiète quant à l'avenir de la communauté comorienne dont les uns ne cessent de mettre les bâtons dans les roues des autres.

L'actuel Bureau Exécutif de la FECOM fait son travail, indifférent aux insultes et rumeurs, et souhaite bonne chance à ses successeurs...

Quant à ceux qui continuent d'avoir leurs dents de pitbull enfoncées dans le cœur de la FECOM, lâchez du leste et ne vous trompez pas d'adversaire !

Marseille, le 17 juillet 2002 Le Bureau Exécutif de la Fédération Comorienne pour l'Intégration et l'Insertion

Wizard
30th Jul 2002, 00:24
Vols vers les Comores: l’agent escroc incarcéré

Le gérant de l’agence de voyages "Masiwa Air" a grugé 1000 personnes pour un préjudice d’au moins 300000 €

Un article du journal La Provence. (http://www.laprovence-presse.fr/editorial/articleEconomie.php?ID=5467)

ShenziRubani
30th Jul 2002, 00:54
Salut Juliet Papa,

Comment va la saison à Arusha. Je pense que la check IFR à Dar s'est bien passée.
Salaams de Floride et à bientôt.

juliettepapa
30th Jul 2002, 15:08
Hey shenzirubani;
Mambo wipi?How things doing?How did you know about my IR.We are busy like hell my friend.Good to know than you speek french .How the Citation is doing?Hope here from you soon.

Grosse leche de simba.:cool: