Un BEA aux abois
Les enquêtes du BEA, sont sérieuses et minutieuses, nul ne peut le contester, d'ailleurs comment pourrait-il en être autrement?
Pour autant leurs rapports sont exécrables et bien trop tardifs.
Biaisés et toujours tournés vers la défense absurde car systématique du pilote.
Le drame de Germanwings a bousculé d'une façon imparable nos vaillants fonctionnaires incapables d'une pensée claire et indépendantes.
Souvenez-vous ce pitoyable directeur du BEA, qui convoquait la presse, pour lui annoncer qu'il ne pouvait rien dire.
Alors qu'il venait d'entendre qu'un pilote était resté coincé dehors, et s'il avait été compétent suffisamment il aurait su que puisque que l'on n'entendait pas le bruit du buzzer sur le fichier audio, c'est que le pilote s'était enfermé.
Il pouvait à l'évidence s'agir d'un acte illicite, et le règlement Européen sur les Enquêtes de Sécurité, lui imposait alors de
prévenir immédiatement l'Autorité Judiciaire.
C'est le NYT qui s'en est chargé... une honte pour la France!
Mais grâce au NYT, l'enquête Judiciaire a démarré très fort en Allemagne avec les résultats que l'on sait.
Dans la catastrophe d'AF 447, Rio-Paris, le BEA n'a jamais pu expliquer le geste FOU à cabrer du pilote Bonin... Bonin ou Bonitz?
Si Lubitz a pu cacher sa maladie, Bonin a pu aussi le faire?
Qu'aurait trouvé une enquête Judiciaire impitoyable et indépendante, si elle avait perquisitionné dans l'environnement de Bonitz?
Et si on refaisait le "Match"?
Et si on fouillait mieux les dossiers professionnels ?