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Dai giornali "Franzosi".....

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Fabrice Gliszczynski | 18/04/2013, 07:14 - 1067 mots

Avec le départ du PDG d'Air France-KLM en juillet, avant que le groupe ne fasse connaître sa position sur Alitalia, il n'y a plus beaucoup de personnes à Air France-KLM pour défendre le projet d'une fusion avec la compagnie italienne. Outre des interrogations sur l'intérêt stratégique d'une telle fusion, Air France-KLM ne veut pas récupérer le milliard d'euros de dettes d'Alitalia, alors qu'une augmentation de capital risque d'être nécessaire en fin d'année. Air France-KLM pourrait convaincre un chevalier blanc d'investir dans Alitalia. Son nouveau partenaire du Golfe, Etihad, pourrait être une solution.
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En quittant Air France-KLM le 1er juillet prochain, Jean-Cyril Spinetta va-t-il emporter avec lui le dossier d'une éventuelle fusion Alitalia ? Cest fort probable. Selon des sources concordantes, la fin de l'ère Spinetta à Air France-KLM risque bien de sonner le glas d'une prise de contrôle de la compagnie italienne par le groupe français. Un projet maintes fois évoqué depuis une dizaine d'années et même rendu possible par le pacte d'actionnaires signé en 2009 quand Air France-KLM a pris 25% d'Alitalia. Ce pacte prévoit qu'entre janvier et fin octobre 2013, les actionnaires de la compagnie italienne peuvent se céder mutuellement leur participation. Au-delà (sauf accord pour étendre la fenêtre de tir) ils sont libres de les vendre à qui bon leur semble. Cinq ans plus tard, la donne a changé. Air France-KLM n'est plus le groupe flamboyant qu'il était, et la situation d'Alitalia ne s'est toujours pas redressée. Le départ anticipé de Jean-Cyril Spinetta, avant la prise de décisions cruciales du groupe sur ce sujet en 2013, constitue un élément clé du dossier. Car, en dehors de lui, Alitalia ne compte plus beaucoup de supporters au sein du groupe tricolore. Il y a en effet une grande opposition à vouloir faire un jour destin commun avec le transporteur transalpin. « Au sein du conseil d'administration, une majorité se dégage pour ne pas fusionner avec Alitalia », explique un proche du dossier. « Même les plus optimistes jusqu'ici doutent de l'intérêt d'une fusion », ajoute une autre source. Ceci, alors qu'"une position aura été prise avant la fin de l'année", sur Alitalia avait indiqué Jean-Cyril Spinetta fin mars, sans plus de précisions sur les intentions d'Air France-KLM.
Douche froide

Devoir voter en février la participation d'Air France-KLM au prêt demandé par Alitalia à tous les actionnaires (jusqu'à 150 millions d'euros) a été une douche froide. Les administrateurs ne s'y attendaient pas. La direction d'Alitalia avait pourtant promis que la compagnie italienne pouvait passer l'hiver. En fait, non. La compagnie italienne, pourtant proche de l'équilibre opérationnel en 2011 (-6 millions d'euros), a plongé dans le rouge en 2012 (-119 de millions de pertes opérationnelles, 280 millions d'euros de pertes nettes). Ceci à cause de son incapacité à générer des recettes unitaires élevées alors que sa structure de coûts est très basse après une restructuration sévère en 2009. Les Hollandais de KLM, déjà réticents à l'idée d'un éventuel mariage à trois qui modifierait inévitablement leur position au sein du groupe, émettent des doutes sur la capacité d'Air France-KLM à obtenir pour Alitalia des résultats meilleurs que ceux arrachés par un actionnariat et un management italien, pourtant affranchis en partie de l'interventionnisme politique de Rome (Alitalia est une compagnie 100% privée depuis 2009) et des préavis de grève à répétition.

Juniac pas enthousiaste
Quant au nouvel homme fort du groupe, Alexandre de Juniac, l'actuel PDG d'Air France qui va succéder à Jean-Cyril Spinetta, il n'est pas très enthousiaste non plus. Interrogé à plusieurs reprises par les journalistes italiens lors de différentes conférences de presse qui se sont déroulées depuis janvier, il est resté évasif en rappelant simplement les moyens limités d'Air France-KLM. Une éventuelle opération par échanges de titres dans lequel les actionnaires italiens seraient payés, non pas en cash, mais en actions Air France-KLM, n'est pas à l'ordre du jour non plus selon n os informartions. Encore faudrait-il que le cours d'Air France-KLM soit plus élevé et que les actionnaires italiens le demandent. Ce qui n'est pas le cas pour le moment.

Des enjeux d'ordre stratégique et financier avec le millard d'euros de dette d'Alitalia

Mais « l'enjeu n'est pas là », explique-t-on au sein du groupe français. « Les enjeux sont d'ordre stratégique et financier avec le problème de la dette d'Alitalia ». « Quand bien même Air France-KLM pouvait se permettre une opération capitalistique, Alitalia serait-il aujourd'hui le premier choix ? Ne vaut-il pas mieux investir ailleurs, dans les pays émergents ? », s'interroge un cadre d'Air France. Plus qu'Alitalia, c'est le marché italien, le quatrième d'Europe, qui intéresse Air France-KLM. Alitalia lui permet d'y avoir un pied en bloquant ses concurrents. Pour autant, le potentiel du marché italien, notamment du nord, justifie-t-il de prendre le contrôle d'une compagnie frappée par la féroce concurrence du train à grande vitesse, des low-cost, d'Emirates ? Surtout, à cette question stratégique, s'ajoute l'enjeu de la dette d'Alitalia. « Si Air France-KLM prend le contrôle d'Alitalia, il récupère un milliard de dettes », expliquent plusieurs sources. Impensable pour un groupe dont l'objectif est justement de se diminuer sa dette de 1,5 milliard d'euros d'ici à 2015.

Augmentation de capital
En outre, contrairement à ce qu'affirme Alitalia, Air France-KLM craint qu'une augmentation de capital soit nécessaire en fin d'année. Que faire ? Air France-KLM a quatre possibilités. Prendre le contrôle, trouver un chevalier blanc qui permettrait de suivre l'augmentation de capital à hauteur de sa participation, ne pas suivre et se laisser diluer, vendre sa participation. Tout vendre ? Peu soutiennent cette idée. Prendre le contrôle ? Pas dans les conditions normales (reprise de la dette). La conditionner à un effacement de la dette par le gouvernement italien, et au financement par ce dernier d'un énième plan de restructuration (comme l'a obtenu en 2010 Lufthansa du gouvernement autrichien lors du rachat d'Austrian Airlines) ? Pas sûr que le gouvernement italien se lance dans une telle aventure.

Etihad le chevalier blanc

En fait, selon un bon connaisseur de l'entreprise, c'est peut-être la recherche d'une compagnie « amie » capable d'investir dans une augmentation de capital d'Alitalia qui permettrait de dégager un consensus chez Air France-KLM pour suivre cette éventuelle augmentation de capital à hauteur de sa participation. A condition qu'elle ne soit pas non plus excessive. La compagnie d'Abu Dhabi Etihad Airways « est le cas de figure le plus probable », explique un observateur. Nouveau partenaire d'Air France-KLM, ce transporteur n'a pas hésité, depuis deux ans, à investir dans une multitude de compagnies (Air Berlin, Aer Lingus...). Elle serait pour Air France-KLM la moins mauvaise des solutions. Etihad pourrait lui permettre de sauvegarder ses accords commerciaux avec Alitalia et de conserver une forte présence en Italie. Reste à savoir si Etihad serait partant. Le sujet leur a été soufflé, et ils n'ont pas montré un enthousiasme débordant.

L'évolution de la performance d'Alitalia au cours des prochains mois et les mesures pour redresser la barre seront décisives. Selon la presse italienne, le patron de Ducati, Gabriele del Torchio, va prendre les rênes de la compagnie en remplacement d'Andrea Ragnetti.


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Air France-KLM Spinetta's departure could spell the end of a merger with Alitalia


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Fabrice Gliszczynski | 18/04/2013, 7:14 - 1,067 words

With the departure of the CEO of Air France-KLM in July, before the group do not know his position on Alitalia, there are many more people at Air France-KLM to defend the idea of ​​a merger with Italian company. In addition to questions about the strategic value of such a merger, Air France-KLM will not get a billion euros of Alitalia's debt, while a capital increase may be necessary at the end of the year . Air France-KLM could convince a white knight to invest in Alitalia. His new partner Gulf Etihad could be a solution.
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Leaving Air France-KLM on July 1, Jean-Cyril Spinetta will he take with him the issue of a possible merger Alitalia? This is likely. According to reliable sources, the end of the era Spinetta of Air France-KLM may well spell the end of a takeover of the Italian company by the French group. A project mentioned repeatedly over the past ten years and even made ​​possible by the shareholders' agreement signed in 2009 when Air France-KLM has taken 25% of Alitalia. The pact provides between January and October 2013, the Italian company's shareholders can sell their shares each. Beyond (unless otherwise agreed to extend the launch window) they are free to sell to whomever they want. Five years later, the situation has changed. Air France-KLM is not the flamboyant group it was, and the situation of Alitalia has still not recovered. The early departure of Jean-Cyril Spinetta, before making critical decisions on this group in 2013, is a key element of the case. Because without him, Alitalia has over many fans in the tri group. There is indeed a great opposition to want to do one day common destiny with the transalpine transport. "On the board of directors, a majority emerges not to merge with Alitalia," says a close case."Even the most optimistic date question the value of a merger," says another source. This, then that "a position has been taken by the end of the year," Alitalia had said Jean-Cyril Spinetta end of March, without elaborating on the Air France-KLM intentions. Cold Shower

Have to vote in February the participation of Air France-KLM Alitalia Loan to all shareholders (up € 150 million) was a cold shower. The directors do not expect it. Alitalia management had promised that the Italian company could spend the winter. Actually, no. The Italian company, yet close to operating breakeven in 2011 (6 million euros), has plunged into the red in 2012 (-119 million operating loss EUR 280 million net loss). This is because of its inability to generate high unit revenues while its cost is very low after a severe restructuring in 2009. The Dutch KLM, already reluctant to the idea of ​​a possible marriage to three inevitably change their position within the group, cast doubt on the ability of Air France-KLM for Alitalia to get the best results as torn by a shareholder and an Italian management, yet freed partly political interventionism Rome (Alitalia is a 100% private company since 2009) and notice of strike repeatedly.

Juniac not enthusiastic
As the new leader of the group, Alexander Juniac, the current CEO of Air France who will succeed Jean-Cyril Spinetta, it is not very enthusiastic either. Repeatedly asked by Italian journalists in various press conferences that took place in January, he was evasive simply recalling the limited Air France-KLM means. A possible operation by securities exchanges in which the Italian shareholders would be paid, not in cash, but Air France-KLM shares, is not on the agenda either by Nos. informartions. It is further necessary that the course of Air France-KLM is higher and the Italian shareholders demand. This is not the case at the moment.

Issues of strategic and financial issues with millard euros in Alitalia debt

But "the issue is not there," says one in the French group. "The stakes are strategic and financial issues with the problem of Alitalia's debt." "Even Air France-KLM could afford a capital transaction, Alitalia would it now the first choice?Is it not better to invest elsewhere in emerging countries? "Asks an Air France. More Alitalia, the Italian market, the fourth Europe, Air France-KLM interested. Alitalia allows him to have a foot blocking its competitors. However, the potential of the Italian market, particularly the north, he justifies taking control of a company hit by fierce competition from high-speed trains, low-cost, Emirates? Importantly, this strategic issue, adds the issue of Alitalia's debt. "If Air France-KLM and Alitalia takes control, he gets a billion debt," say several sources. Unthinkable for a group whose aim is precisely to reduce its debt by 1.5 billion euros by 2015.

Capital increase
Moreover, contrary to what Alitalia, Air France-KLM is concerned that the capital increase is necessary at the end of the year. What to do? Air France-KLM has four possibilities. Take control, find a white knight that would track the capital increase in proportion to its participation does not follow and be diluted, sell its stake. Sell ​​everything? Little support this idea. Take control? Not in normal conditions (assumption of debt). The condition for a debt relief by the Italian Government, and funding by the latter of yet another restructuring plan (as obtained in 2010 Lufthansa Austrian government redemption of Austrian Airlines)? Not sure that the Italian Government is embarking on such an adventure.

Etihad white knight

In fact, a good connoisseur of the company, may be looking for a company "friend" able to invest in a capital increase that would Alitalia consensus at Air France-KLM to follow the possible capital increase in proportion to its participation.Provided it is not excessive. The company Etihad Airways Abu Dhabi "is the scenario most likely," said one observer.New partner Air France-KLM, the carrier did not hesitate for two years, to invest in a variety of companies (Air Berlin, Aer Lingus ...). It would be for Air France-KLM least bad solution. Etihad could help to safeguard its trade agreements with Alitalia and maintain a strong presence in Italy. Remains whether Etihad would leave. The subject was blown them, and they showed no enthusiasm.

The evolution of the Alitalia performance in the coming months and measures to redress the balance will be decisive.According to the Italian press, the boss of Ducati, Gabriele del Torchio, will take the reins of the company to replace Andrea Ragnetti.
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