Je reviens sur la question initiale sur les low costs.
J'ai entendu O'Leary PDG de RYR faire une de ses rares conferences sur le succes de sa compagnie.
Il base la plus grande partie de son succes sur l'utilisation des aeroports secondaires ( le reste, : resas en ligne, pers de cabine-femmes de menage, pas de bagages, outsourcing a outrance , single type a/c, etc..)n'entrant que pour peu dans la marge.
les rotations a 20-30 minutes ne sont possibles que sur ces aeroports, et les taxes d'aterrissage ne sont souvent pas payees ( contrats avec ces aeroports guarantissant 100.000 pax/an en contre-partie ) les aeroports se ratrappent en recuperant une taxe par pax, que RYR repercute sur le pax en plus du prix du billet .
La Comission de Bruxelles a deja denonce ces pratiques et viend d'attaquer RYR en justice. et il sera interessant de voir le reultat a long terme.
Pour l'instant RYR developpe un marche paralelle, c.a.d creant une demande avec des gens qui n'aurait pas vole (sur une autre compagnie ) auparavent.
EZY travaille differemment, et a mon avis , plus durablement. EZY "pique"des pax business aux majors. et ca cela fait mal financierement.
Quel sera le futur des Majors dans 10 ans ? A mon avis il va en rester 4 ou 5 en Europe. je doute qu'Olympic, Alitalia , Iberia seront encore la par exemple. Il n'est pas exclu que deux grosses fusionnent. ( AFR et DLH par exemple ?
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Il y a un besoin dans le business pour des compagnies regulieres offrant correspondances et service. Ne serait-ce que pour les moyens et long courriers . le business a besoin de cela et est pret a payer de toutes facons.
Je ne crois pas que le low costing soit le futur de l'aviation Europenne. Il va se developper c'est sur , ( il ne represente que 7% du traffic aujourd'hui )car actuellement 50% des vols europens sont des vols de moins de 90 minutes.. Et ce creneau est celui des low costs, donc ils ont de la marge de developement.
Mais elles sont egalement fragiles de par leur base de passagers.
Le buget WVFR " week-end and visting friends and relatives " est le premier qui saute en cas de crise economique.
Par exemble si notre va-t-en-guerre de Bush ecrase l'Irak et le barril de petrole passe au dessus de 50 $ , les budgets pour des petits vols week-ends risquent de diminuer serieusement. Les couts des vols augmenteront en paralelle et on se retrouve dans la situation de 1976 ou du 11 sept 2001 . ( Avions vides )
Les Etats subventioneront leur compagnies nationales car ils ont un besoin vital de communications ( meme avec des ranges de sieges vides ) Je doute fortement qu''ils se preocupent du maintient de la route Charleroi-Carcassonne. ou Standsted -Bergerac.