20 juillet 1979 : après l’accident de Washington, le BEA, dans une note confidentielle faisait le constat suivant quant à la gravité des conséquences possibles d’une destruction de pneumatique : risque d’incendie, avarie grave de moteur, impossibilité de relevage du train d’atterrissage.
25 juillet 2000 : crash du Concorde F-BTSC suite à l’éclatement d’un pneumatique qui avait provoqué un feu important sous la voilure gauche, une perte de poussée des réacteurs 1 et 2 et l’impossibilité de relevage du train d’atterrissage
29 août 2000 : Les certificats de navigabilité des Concorde sont suspendus par le BEA à cause du risque lié aux destructions de pneumatiques.
Ce jour-là, devant les caméras télé, le patron du BEA persuade les médias du monde entier qu’il vient de découvrir le problème. « Nous avons déterminé que le risque d’éclatement d’un pneu pouvait provoquer des dégâts aussi extraordinaires en aussi peu de temps »
« C’est ça le point important » martèle t’il pour que l’auditoire perçoive bien le message…
July 20, 1979: Washington after the accident, the BEA, in a confidential note made the following statement about the seriousness of the possible consequences of a tire destruction: fire, severe damage to the engine, unable to lift the landing gear.
July 25, 2000: Crash of the Concorde F-BTSC following the bursting of a tire which caused a large fire under the left wing, loss of engine thrust 1 and 2 and the impossibility of raising the landing gear
August 29, 2000: The Concorde airworthiness certificates are suspended by the BEA because of the risk of destruction of tires.
That day, before the TV cameras, the boss of BEA persuaded the media of the world that he has just discovered the problem. "We have determined that the risk of a blowout could cause damage as extraordinary as little time"
"That's the important thing" he insists so the audience perceives the message well