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View Full Version : A340 - Air France - Toronto


ACCP
13th Dec 2007, 00:30
Publié dans le Figaro ce matin. Ça vous inspire des commentaires?


Le rapport publié au Canada met en cause l’équipage de la compagnie française.

Comme pour la plupart des accidents, plusieurs causes, isolément anodines, conduisent au drame quand elles sont simultanées. Le crash du vol AF 358 Paris-Toronto du 2 août 2005 – avion détruit, 43 blessés légers – n’échappe pas à la règle. Il suffit d’enlever un des trois principaux facteurs relevés pour éviter le drame. L’Airbus A340, atterrit dans des conditions météo exécrables (orage, vents violents et tournants), «1220 mètres après le seuil de la piste 24L, longue de 2743 mètres», note le rapporteur canadien Real Levasseur. Une fonction du pilote automatique de l’Airbus a pu compliquer la gestion de l’approche, mais il reste 1 500 mètres de béton pour s’arrêter. C’est suffisant pour cet avion. Deuxième facteur, la piste est dite «contaminée», car elle est recouverte de plus de 3 millimètres d’eau. Les contrôleurs de la tour de Toronto restent pourtant évasifs : ils sont mal renseignés, car plusieurs capteurs ont été détruits par la foudre. Or, sur ce tapis glissant comme du verglas, les freins de l’avion sont peu efficaces. Enfin, le copilote aux commandes se prépare mentalement à une remise de gaz. Mais la décision relève du commandant de bord ne souhaite pas repartir pour un tour de piste dans l’orage.

Un équipage désordonné
Conséquence : plus de 12 secondes sont perdues avant d’enclencher les inverseurs de poussée des réacteurs et ralentir. Le contenu exact des conversations n’est pas joint au rapport, car une loi canadienne «informatique et libertés» interdit la publication d’un enregistrement réalisé sur le lieu de travail. En revanche, le cursus des pilotes est bien connu : instructeur, le commandant de bord, deux ans plus tôt, n’avait pas alors jugé le copilote apte à devenir «captain». On imagine l’ambiance en vol, les non-dits, le ressentiment inconscient. Autre facteur humain, l’un a fait toute sa carrière à Air France, l’autre vient d’Air Inter.
L’animosité entre les deux cultures d’entreprise, dix ans après la fusion, s’est atténuée mais ne peut être ignorée. Lors de l’évacuation, le comportement de l’équipage commercial n’a pas été conforme aux procédures. «Le chef de cabine principal a déclenché l’opération, le commandant de bord étant KO après avoir heurté le pare-brise du cockpit», explique un spécialiste ayant pris connaissance du rapport. Les passagers sont sortis de l’avion dans le plus grand désordre, certains emportant leurs bagages de cabine, ce qui risquait de bloquer la circulation des autres. Hôtesses et stewards n’étaient pas tous à la place assignée lors des entraînements, au point que ce sont des passagers qui ont extrait les deux pilotes du cockpit. Pire encore plusieurs hôtesses étaient sur le tarmac avant même les passagers… Avec l’inclinaison de l’avion tombé dans un fossé, seules les issues du côté droit étaient utilisables mais elles ne se sont pas toutes ouvertes. Deux toboggans ne se sont même pas dépliés. Quand les pompiers de l’aéroport arrivent, ils ne disposent pas des plans de l’Airbus A 340-300... Les Canadiens n’ont toujours pas balayé devant leur porte. Le ravin, à 200 mètres du bout de la piste 24L, attend le prochain crash. Il n’a pas été remblayé.

livaa
22nd Dec 2007, 05:55
:-) --- ca vaudrait le coup de re-lire le rapport :-)

http://www.tsb.gc.ca/en/reports/air/2005/a05h0002/a05h0002_sec1.asp

flyblue
27th Dec 2007, 17:55
En réponse à l'article paru dans le Figaro du 12 décembre 2007

Monsieur Thierry VIGOUREUX
LE FIGARO
14 bld Haussmann
75009 PARIS


Objet : Article du 12 décembre 2007

Roissy, le 13 décembre 2007

Monsieur

Pour faire suite à notre conversation téléphonique de ce jour au cours de laquelle nous vous avons manifesté notre profonde indignation concernant le fond et la forme de votre article publié dans Le Figaro du 12 décembre 2007 relatif à l’accident de l’Airbus A340 à Toronto le 2 août 2005, nous tenons à faire la mise au point suivante.
Contrairement à ce que vous indiquez :

- le rapport ne fait état d’aucun désaccord entre le copilote et le commandant de bord,
- l’évacuation des passagers a été gérée par l’équipage de cabine selon les procédures en vigueur à Air France.

A cet égard, le rapport souligne que le respect des procédures a été un facteur déterminant dans la réussite de l’évacuation.
En effet, page 121, chacun peut lire :
«L’évacuation s’est bien déroulée grâce à la formation suivie et aux mesures prises par l’ensemble des PNC. Sauf de petites exceptions, les PNC ont agi de manière professionnelle et exemplaire, ce qui a joué un rôle important dans le bon déroulement de l’évacuation après l’accident. Il y a eu de bonnes communications entre les pilotes et les PNC. Comme ils avaient été avertis de la possibilité d’une remise des gaz, les PNC étaient davantage aux aguets pendant la phase d’atterrissage et étaient prêts à réagir immédiatement en cas d’urgence.
La présence à bord du vol AFR358 de trois PNC supplémentaires a sans aucun doute contribué au bon déroulement de l’évacuation, comme en fait foi le rôle joué par ces PNC pendant l’évacuation. Deux PNC ont dirigé l’évacuation des passagers à des issues de secours, tandis que le troisième PNC a joué un rôle primordial en ouvrant une issue de secours et en aidant par la suite les passagers au pied du toboggan R4.»
Page 124, il est indiqué :
«L’évacuation a été couronné de succès, essentiellement grâce à la formation des PNC et aux mesures qu’ils ont prises».
En conséquence nous vous demandons de rétablir la vérité des faits auprès de vos lecteurs.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

Le Directeur Général Adjoint Opérations Aériennes
Gilbert ROVETTO

ATC Watcher
31st Dec 2007, 17:01
Les journalistes cherchent le sensationel et ce qui fait vendre. Un peu de desinformation en passant pour cacher les vrais problemes ont toujours ete la force de la presse aux ordres (regarder a qui appartient le Figaro ).
Proteger la reputation d' Airbus est bien plus important.

Que retriendra le bon vieux lecteur bien pensant du Figaro ?
Que cet accident est la faute aux pilotes qui n' ont aps reagi a temps et aux Canadiens qui ne savent aps construire des aeroports, le cote PNC c' est la cerise sur el gateau pour faire avaler les pillulles en sous entendant : "nous on sait des choses pas dans le rapport " .
Pitoyable, mais bien Francais....

inner
27th Jan 2008, 20:19
This link, was that a crew working for AF?:\

airseb
28th Jan 2008, 11:10
the link in blue is from the director of operations of af

Me Myself
28th Jan 2008, 16:40
The link in blue is from AF head of op's ???
You're going to get yourself sued when your identity comes out boyo.
Look at the uniforms for Christ's sake !! That's not an AF uniform.
tarnishing a bran by spreading this kind of documents is going to land you in a hoodle of trouble.

airseb
29th Jan 2008, 11:12
well actually it's the answer to be published in 'le figaro' newspaper in answer to the reporter's (sh1tty) paper. public and legal

flyblue
29th Jan 2008, 13:15
airseb,
Me Myself is referring to a link which was in a post that has been deleted (had nothing to do with AF anyway :hmm:).