flyblue
19th Jan 2004, 22:24
Le tribunal de commerce de Bruxelles a déclaré lundi la faillite de la compagnie charter Sobelair. Selon le juge, la faillite a été prononcée car toutes les conditions étaient remplies pour ce faire. Une offre de reprise de dernière minute présentée par un groupe franco-italien n'aura finalement pu sauver la compagnie charter Sobelair.
Le concordat demandé par la compagnie le 7 janvier dernier a été refusé. La dissolution de la compagnie, qui avait été demandée par certaines parties, a également été rejetée. Le tribunal devra donc désigner un curateur chargé de gérer la vente des actifs de la compagnie. A la sortie de la séance, Dominique de Patoul, l'administrateur de la compagnie, n'a pas souhaité commenter le jugement. L'homme et son avocat se sont dits "étonnés" par ce jugement. M. de Patoul a ensuite été pris à partie par quelques membres du personnel qui lui ont demandé de "remercier Aldo Vastapane, notre 'papa', pour toute la considération et le respect qu'il a montré envers nous". Le curateur de la Sabena et créancier de la Sobelair, Christian Van Buggenhout, a parlé d'une nouvelle "journée noire" pour l'aéronautique belge. Cette nouvelle faillite pourrait avoir des récpercussions sur l'emploi chez Sabena Technics, qui s'occupe de l'entretien des avions, et chez BGS, qui s'occupe essentiellement de la maintenance au sol.
Sobelair
Créée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la compagnie volait à l'époque exclusivement vers l'Afrique (le Congo et l'Ethiopie). Elle élargira toutefois ses vols lors de l'Indépendance de l'ancienne colonie belge. Elle effectue alors les lignes non-rentables en gros-porteur pour la Sabena, avant de développer dans les années 60 et 70 ses vols charter comprenant également des vols long courrier vers Point-à-Pitre ou Montevideo (Uruguay). Aujourd'hui, la compagnie aérienne charter offre quelque 70 destinations européennes, africaine (Kenya) et américaines (Cuba, République Dominicaine, Antilles Néerlandaises, Mexique).
GFR
Le concordat demandé par la compagnie le 7 janvier dernier a été refusé. La dissolution de la compagnie, qui avait été demandée par certaines parties, a également été rejetée. Le tribunal devra donc désigner un curateur chargé de gérer la vente des actifs de la compagnie. A la sortie de la séance, Dominique de Patoul, l'administrateur de la compagnie, n'a pas souhaité commenter le jugement. L'homme et son avocat se sont dits "étonnés" par ce jugement. M. de Patoul a ensuite été pris à partie par quelques membres du personnel qui lui ont demandé de "remercier Aldo Vastapane, notre 'papa', pour toute la considération et le respect qu'il a montré envers nous". Le curateur de la Sabena et créancier de la Sobelair, Christian Van Buggenhout, a parlé d'une nouvelle "journée noire" pour l'aéronautique belge. Cette nouvelle faillite pourrait avoir des récpercussions sur l'emploi chez Sabena Technics, qui s'occupe de l'entretien des avions, et chez BGS, qui s'occupe essentiellement de la maintenance au sol.
Sobelair
Créée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la compagnie volait à l'époque exclusivement vers l'Afrique (le Congo et l'Ethiopie). Elle élargira toutefois ses vols lors de l'Indépendance de l'ancienne colonie belge. Elle effectue alors les lignes non-rentables en gros-porteur pour la Sabena, avant de développer dans les années 60 et 70 ses vols charter comprenant également des vols long courrier vers Point-à-Pitre ou Montevideo (Uruguay). Aujourd'hui, la compagnie aérienne charter offre quelque 70 destinations européennes, africaine (Kenya) et américaines (Cuba, République Dominicaine, Antilles Néerlandaises, Mexique).
GFR