En ce qui concerne les dépressions chez les navigants, à mon avis il y en a beaucoup plus qu'on ne croit. Seulement on n'est pas très loquace dans ce milieu. Mais il suffit de s'imaginer l'état d'esprit de certains pilotes obligés de s'expatrier contre leur gré, souvent après la fermeture de leur compagnie en Europe. Choc des cultures, méthodes de travail différentes, et tout ça loin de sa famille. Il y a de quoi déprimer. Le nombre d'alcooliques "mondains" dans notre profession est peut-être un signe...