flyblue
10th Sep 2004, 18:05
Le 9 Septembre 2004
ROME - Alitalia va examiner, et peut-être rompre, les accords commerciaux qui la lient à Air France, déclare son administrateur délégué, Giancarlo Cimoli, dans un entretien publié jeudi par le magazine L'Espresso.
Air France et l'américaine Delta Airlines tirent davantage profit de ces accords qu'Alitalia, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que sa compagnie, qui a présenté lundi des mesures de réductions de coûts drastiques pour éviter la faillite, a déjà abordé le sujet avec Air France. Avec Delta, les trois transporteurs sont membres de l'alliance SkyTeam.
"D'ici deux ou trois mois, quand le plan de restructuration (d'Alitalia) sera lancé, nous trouverons une solution, et s'il n'en existe aucune, (les liens d'Alitalia avec l'alliance) seront rompus", a déclaré Cimoli.
"Rien n'est irréversible", a-t-il ajouté.
Alitalia aspirait depuis un moment à rallier la compagnie née de la fusion entre Air France et KLM.
Air France détient 2% environ du capital d'Alitalia et le président d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, est lui-même administrateur d'Alitalia.
Spinetta estime qu'Alitalia pourrait intégrer l'ensemble Air France-KLM, mais seulement une fois que la compagnie italienne aura réglé ses problèmes financiers.
Alitalia a accusé au premier semestre une perte de près de 330 millions d'euros. À court d'argent, elle a prévenu qu'elle serait contrainte de déposer son bilan ce mois-ci, à moins qu'elle ne parvienne à mettre en vigueur son plan de restructuration.
Celui-ci prévoit notamment la suppression d'un quart des emplois du groupe, soit 5.000 postes dont 450 de pilotes.
À l'exception de ces derniers, qui selon la direction semblent ouvert à un compromis, les syndicats représentant les autres salariés restent opposés aux mesures proposées.
(Reuters)
ROME - Alitalia va examiner, et peut-être rompre, les accords commerciaux qui la lient à Air France, déclare son administrateur délégué, Giancarlo Cimoli, dans un entretien publié jeudi par le magazine L'Espresso.
Air France et l'américaine Delta Airlines tirent davantage profit de ces accords qu'Alitalia, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que sa compagnie, qui a présenté lundi des mesures de réductions de coûts drastiques pour éviter la faillite, a déjà abordé le sujet avec Air France. Avec Delta, les trois transporteurs sont membres de l'alliance SkyTeam.
"D'ici deux ou trois mois, quand le plan de restructuration (d'Alitalia) sera lancé, nous trouverons une solution, et s'il n'en existe aucune, (les liens d'Alitalia avec l'alliance) seront rompus", a déclaré Cimoli.
"Rien n'est irréversible", a-t-il ajouté.
Alitalia aspirait depuis un moment à rallier la compagnie née de la fusion entre Air France et KLM.
Air France détient 2% environ du capital d'Alitalia et le président d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, est lui-même administrateur d'Alitalia.
Spinetta estime qu'Alitalia pourrait intégrer l'ensemble Air France-KLM, mais seulement une fois que la compagnie italienne aura réglé ses problèmes financiers.
Alitalia a accusé au premier semestre une perte de près de 330 millions d'euros. À court d'argent, elle a prévenu qu'elle serait contrainte de déposer son bilan ce mois-ci, à moins qu'elle ne parvienne à mettre en vigueur son plan de restructuration.
Celui-ci prévoit notamment la suppression d'un quart des emplois du groupe, soit 5.000 postes dont 450 de pilotes.
À l'exception de ces derniers, qui selon la direction semblent ouvert à un compromis, les syndicats représentant les autres salariés restent opposés aux mesures proposées.
(Reuters)