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View Full Version : Collision en vol en Auvergne: 2 victimes


Manflex55
23rd Aug 2004, 19:40
Lundi 23 aout 2004

Survolant la région de Clermont-Ferrand en mission d'entraînement, un Mirage 2000 N de la base aérienne 125 d'Istres a percuté ce matin un ULM à Aubusson d'Auvergne. Le pilote de l'ULM, 63 ans, et son passager, 55 ans, sont décédés dans l'accident. Parti d'Ambert, l'ULM s'est écrasé en zone forestière, au lieu-dit "Tournebise", à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Thiers.

Le Mirage accidenté s'est posé sur l'aéroport de Clermont-Ferrand, tandis qu'un autre Mirage s'est posé à Istres après avoir survolé la zone de l'accident de façon à alerter les secours. D'importants moyens ont été aussitôt mobilisés : les gendarmes ont dépêché 24 militaires et 19 véhicules sous la direction du commandant de la compagnie de Thiers. De leur côté, les sapeurs-pompiers ont mobilisé 25 personnes et huit véhicules. Des débris de l'ULM ont été rapidement retrouvés par des hélicoptères de la Sécurité civile et de la gendarmerie.

Selon la préfecture du Puy-de-Dôme, une commission d'enquête civile et militaire est en cours de constitution pour établir les circonstances de l'accident. Le parquet de Clermont-Ferrand a été saisi de l'affaire et l'enquête a été confiée à la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens de Clermont-Ferrand.

Dans un communiqué, Michèle Alliot-Marie a exprimé "sa profonde émotion à la suite de l'accident aérien" et présenté "ses sincères condoléances aux familles" des deux occupants de l'ULM. Par ailleurs, au-delà de l'enquête technique, le ministre de la Défense a demandé "une enquête de commandement pour établir, dans les plus brefs délais, les circonstances de ce drame et les différentes responsabilités, afin d'en tirer toutes les conséquences".

"De mémoire, c'est la première fois qu'on a un accident impliquant un petit aéronef civil. C'est l'enquête qui déterminera les circonstances de la collision. Quelles étaient les hauteurs des uns et des autres, pourquoi ils se sont touchés", a déclaré un officier du Sirpa-air (service d'information de l'armée de l'air). Mais Jean Bessenay, vice-président de l'aéro-club d'où était parti l'ULM accidenté, affirme pour sa part : "il arrive que des Mirage passent à grande vitesse au voisinage d'avions en vol". Selon lui, l'ULM devait être à quelque 500 pieds, soit 150 mètres d'altitude.