flyblue
28th Sep 2003, 15:31
Air France investit 300 millions dans la rénovation de sa flotte
Deauville : Thierry Vigoureux
Air France a choisi Top Resa, le salon professionnel du voyage qui se tient à Deauville jusqu'à ce soir, pour révéler la configuration des nouvelles classes installées progressivement à bord des avions dès la fin de cet automne. La compagnie va investir 300 millions d'euros en deux ans pour séduire la clientèle affaires, celle qui est la plus lucrative procurant jusqu'au deux tiers de la recette d'un vol long-courrier. «Dans cette conjoncture difficile, nous avons décidé de maintenir cet investissement qui se traduira ensuite par une amélioration de la productivité et une prise de nouvelles parts de marché», a souligné Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France vendredi à Deauville.
Comme British Airways et Lufthansa, Air France ne supprime pas la première, très prisée, entre autres, par certains passagers asiatiques, mais la limite aux seuls Boeing 777 en ligne sur une vingtaine de destinations dont New York et Tokyo. Le reste de la flotte – Boeing 747 et Airbus A330/340 – comportera une classe affaires haut de gamme (fauteuils-lits) et une classe économique, elle aussi en cours de remise à niveau. Le cœur de flotte de KLM sera composé prochainement des mêmes avions Boeing 777 et Airbus A330 qu'Air France.
C'est peu après la création des Espaces 180 et 127 en 1995, date de la précédente rénovation des avions, qu'Air France a renoué avec les bénéfices lors de l'exercice 1996-97. Aujourd'hui, l'enjeu est d'élargir une position déjà forte sur les marchés européens, amenant des recettes confortables. En effet, les billets vendus en dollars sont actuellement moins rémunérateurs, même si une part importante des coûts de la compagnie est payée dans cette monnaie.
Si un accord avec KLM était finalisé dans quelques jours, les conséquences pratiques n'interviendraient pas avant le service d'été qui entre en vigueur en avril 2004, sauf peut-être des salons d'aéroport communs. Les vols partagés grâce au «code share», le transfert de l'enregistrement de KLM de Roissy-CDG 1 à CDG 2 sont parmi les premières mesures visibles attendues. Les commandes d'avions, l'achat de carburant sont quelques postes susceptibles de générer d'importantes économies d'échelle. A terme, la mise en service de la ligne TGV Paris-Amsterdam (dont KLM est actionnaire) permettra d'interconnecter les aéroports de Roissy-CDG et de Schiphol.
Le Figaro
Deauville : Thierry Vigoureux
Air France a choisi Top Resa, le salon professionnel du voyage qui se tient à Deauville jusqu'à ce soir, pour révéler la configuration des nouvelles classes installées progressivement à bord des avions dès la fin de cet automne. La compagnie va investir 300 millions d'euros en deux ans pour séduire la clientèle affaires, celle qui est la plus lucrative procurant jusqu'au deux tiers de la recette d'un vol long-courrier. «Dans cette conjoncture difficile, nous avons décidé de maintenir cet investissement qui se traduira ensuite par une amélioration de la productivité et une prise de nouvelles parts de marché», a souligné Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France vendredi à Deauville.
Comme British Airways et Lufthansa, Air France ne supprime pas la première, très prisée, entre autres, par certains passagers asiatiques, mais la limite aux seuls Boeing 777 en ligne sur une vingtaine de destinations dont New York et Tokyo. Le reste de la flotte – Boeing 747 et Airbus A330/340 – comportera une classe affaires haut de gamme (fauteuils-lits) et une classe économique, elle aussi en cours de remise à niveau. Le cœur de flotte de KLM sera composé prochainement des mêmes avions Boeing 777 et Airbus A330 qu'Air France.
C'est peu après la création des Espaces 180 et 127 en 1995, date de la précédente rénovation des avions, qu'Air France a renoué avec les bénéfices lors de l'exercice 1996-97. Aujourd'hui, l'enjeu est d'élargir une position déjà forte sur les marchés européens, amenant des recettes confortables. En effet, les billets vendus en dollars sont actuellement moins rémunérateurs, même si une part importante des coûts de la compagnie est payée dans cette monnaie.
Si un accord avec KLM était finalisé dans quelques jours, les conséquences pratiques n'interviendraient pas avant le service d'été qui entre en vigueur en avril 2004, sauf peut-être des salons d'aéroport communs. Les vols partagés grâce au «code share», le transfert de l'enregistrement de KLM de Roissy-CDG 1 à CDG 2 sont parmi les premières mesures visibles attendues. Les commandes d'avions, l'achat de carburant sont quelques postes susceptibles de générer d'importantes économies d'échelle. A terme, la mise en service de la ligne TGV Paris-Amsterdam (dont KLM est actionnaire) permettra d'interconnecter les aéroports de Roissy-CDG et de Schiphol.
Le Figaro