C'est curieux que personne ne rappelle un incident similaire qui s'est passé le 12 septembre 1996.
Le vol AF492 décolle le soir de Johannesburg, à destination de Roissy, avec des radars météo hors de service (panne du module d'entraînement de l'antenne pivotante).
Le commandant décide de partir en "tolérance technique", en empruntant un couloir tranquille, plus à l'ouest de la route normale, qui lui permettra d''éviter le redoutable front inter-tropical.
Malheureusement, ce front s'est déplacé plus rapidement que
prévu, et à hauteur de Ouagadougou, l'avion entre dans une zone de turbulences extrêmement violente : trou d'air, chute brutale ( -1,1 G), le pilote automatique se désengage, remontée brutale ( + 2,1 G), alarmes multiples, de perte de vitesse puis de survitesse, de portes ouvertes, etc.
Puis tout se calme. Mais dans la cabine, les coffres à bagages ont cédé, le plafond s'est écroulé, une personne a reçu un poste de télévision sur la tête et est grièvement blessée. Le pilote posera finalement son appareil à Marseille, pour soigner plus rapidement les blessés (une personne décédera à l'hôpital).
La cellule avait tenu bon. C'était un Boeing 747-400.